Edouard Fillias est résolument européen. Il croit aux vertus de la concurrence, y compris pour assurer une «justice sociale». C'est pour cette raison qu'il a rendu sa carte de la Sécu en décembre, par courrier (type: «Je suis venu te dire que je m'en vais.» ). «Un acte de résistance civile», explique-t-il : lui-même assuré par des Anglais, il propose que les Français puissent choisir leur assurance maladie.Je ne sais pas comment tournera l'aventure d'Alternative Libérale, mais elle aura au moins eu le mérite de montrer le libéralisme sous un autre visage, différent du visage habituel assez austère plus axé sur l'économie et la réduction légitime du monstre étatique. Tout ça avec une certaine habileté politicienne (par exemple le revenu universel de 500 euros, mesure non libérale, mais façon intelligente de remplacer toutes les allocations existantes bien plus coûteuses).
Je recommande le Cri du contribuable n°21, dont la lecture devrait plaire tant aux gens de droite qu'aux gens de gauche. On y apprend que 44% des dépenses de l'Etat partent en subventions aux associations, aux partis, aux entreprises ! Ce qui montre d'une part l'aspect clientéliste du pouvoir (où est-il ce fameux "intérêt général" ?) et d'autre part que la voie vers la réduction des déficits est toute trouvée : il suffit d'arrêter de nourrir les parasites et de mettre fin à la subventionnite aiguë !
Une association, un parti ou un syndicat devraient vivre exclusivement des cotisations de leurs adhérents (si ça ne leur permet pas de vivre, cela signifie uniquement qu'ils n'ont pas de raison d'être). Quant aux entreprises, selon la célèbre formule de Jean-Baptiste Say : s'il y a quelque bénéfice à retirer d'une entreprise, elle n'a pas besoin d'encouragement ; s'il n'y a point de bénéfice à en retirer, elle ne mérite pas d'être encouragée.
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